Auguste

Publié le par Jean Pascal Gournes

Mes Chers Amis,

Désolé d'être resté quelque peu silencieux ces derniers temps mais la plupart d'entre vous savent que ces dernières semaines ont été assez particulières pour moi, notamment depuis le 30 décembre 2008. Depuis ce jour, ma vie a un peu changée, ou du moins elle se trouve un peu plus perturbée par l'arrivée de ma petite merveille Auguste que je voulais vous présenter aujourd'hui.
Auguste est né le 30 décembre 2008 à Marseille, dans le 6éme arrondissement, en pleine forme tout comme sa maman, et accessoirement son papa. C'est donc un petit capricorne, une bestiole à cornes mais soit disant moins têtu et moins bagarreur que son bélier de père. Il s'appelle très exactement Auguste Reinert Jean Gaston AGDESTEIN-GOURNES, ainsi il porte le nom de ses deux familles qui sont particulièrement fières d'avoir un nouvel héritier, surtout coté GOURNES car j'étais jusqu'à présent le dernier de la lignée. Cela fait un poids de moins sur mes épaules...

Donc, Auguste est  français car c'est le droit du sol qui s'applique en France, mais il est aussi norvégien car c'est le droit du sang qui est en vigueur en Norvège. J'espère qu'il héritera des qualités des gens de nos deux pays, du fort tempérament du sud adouci par la sagesse, le calme et la solidité des habitants du Grand Nord.
Mais je vous rassure, ce ne sera pas un blond aux yeux bleus...

C'est un sentiment étrange de se retrouver père 17 ans après son premier enfant. Elodie, le soleil de ma vie, prépare son Bac, elle dépose des dossiers à HEC Montréal, elle prépare les concours d'entrée à Sciences Po Lille, Aix, Bordeaux... Et son petit frère, lui, se prépare à affronter la vie, tout simplement. Mais ce sera tout sauf simple, surtout quand on voit les défis colossaux que ces générations vont devoir relever. Colossaux.  Quand Auguste aura mon age, il n'y aura sans doute plus de pétrole sur terre, et j'espère que nous aurons eu la sagesse d'inventer de nouveaux modes de vie. Rien n'est moins sur.
Aujourd'hui, ma fille m'a demandé de réfléchir avec elle sur son dernier sujet de philo : "une société libérale peut elle être juste ?". Libéral dans l'âme, mon premier reflexe a été de dire oui, car je suis toujours persuadé que le régime politique le plus juste, celui qui prend le plus en compte les valeurs de liberté, d'égalité et de tolérance, est la démocratie libérale, base d'une société civile indépendante d'un pouvoir étatique limité à ses fonctions régaliennes. Mais que penser devant le scandale Total qui affiche pour 2008 le plus gros bénéfice de toute l'histoire de notre pays et qui annonce des suppressions d'emplois pour 2009 ? Quelle honte pour notre société. Il nous faut tout remettre à plat et que cette crise nous serve de leçon. Nous avons frolé le carton rouge, et je fais le voeu que les tous les Auguste et Elodie de la planète ne reproduisent pas les mêmes erreurs.  

Allez, Auguste, on serre les poings, on remonte les manches et on positive !

Publié dans De tout et de rien...

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M
Trop mignon tout ça ...Pour l'économie libérale on en est au même point: le doute s'installe....
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J
<br /> Chère Myriam,<br /> C'est pourtant le pire qui puisse nous arriver, car c'est prendre le risque d'ouvrir la porte aux extrêmes en tout genre, c'est offrir une possibilité d'exister à des personnages aussi dangereux<br /> que ne l'est ce charmant petit postier à l'allure BCBG en apparence mais qui n'en reste pas moins porteur de doctrines particulièrement dangereuses pour notre société, acoquiné sans le reconnaitre<br /> à des milieux extrémistes violents qui n'attendent qu'une faille pour mettre le feu à notre système. Si, nous, nous doutons quelquefois comme à l'heure actuelle, sachez que eux ne doutent<br /> jamais.<br /> Je crois qu'il est important de comprendre que la crise actuelle n'a aucun fondement réel, je dirais même qu'elle est virtuelle. Nous n'avons pas soudainement commencé à produire de mauvaises<br /> voitures ou des ordinateurs défectueux. Tout ceci est simplement virtuel et il faut sortir de ce cercle infernal au plus vite, sinon les dégats seront considérables.<br /> Alors, positivons, allons de l'avant et essayons de construire ensemble une société plus juste fondée sur les valeurs républicaines qui sont les notres.<br /> Amicalement<br /> Jean Pascal GOURNES<br /> <br /> <br />